Le Projet FACE (Feminist Alternatives for Post-Covid-19 Engagements), est coordonné par le Laboratoire d’Analyse des Sociétés et Pouvoirs/ Afrique -Diaspora (LASPAD) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il regroupe l’Institute for Humanities in Africa (HUMA) de l’Université Cape Town et le réseau FEMNET au Kenya.
FACE a pour objectifs de documenter, à partir d’une approche intersectionnelle, les impacts de la Covid-19 et des mesures de mitigation sur les groupes vulnérables notamment les femmes et les filles, sachant que celles-ci ne constituent pas des groupes homogènes.
Le projet FACE part d’une hypothèse forte, selon laquelle la catastrophe et l’incertitude seront le régime commun des sociétés dans l’ère de l’Anthropocène.
La pandémie est, dans ce contexte, une occasion importante de réfléchir aux manières d’inclure et de donner la parole à toutes et tous, notamment ceux que leur sexe, age, classe, stratification sociale et géographie excluent généralement.
Il s’agit en effet de penser et de préparer, dès aujourd’hui, les réponses les plus équitables, inclusives et solidaires possibles.